COMME MARS EN CARÊME…

Chacun connaît bien cette expression. Autrement dit : ce qui devait arriver, arrive. C’est toujours réel. Nous sommes en plein carême.

Jusqu’en 1564, mars était le premier mois de l’année ! Maintenant, mars est un mois de transition. Un mois tourné vers l’avenir : nous laissons l’hiver pour accueillir le printemps. Le mois prochain ce sera le renouveau : ce sera Pâques !

Nous venons d’entrer en carême. Durant tout le mois de mars, la liturgie des dimanches va nous aider à vivre ce temps fort qui nous conduira jusqu’à Pâques. C’est la tentation de Jésus au désert, la transfiguration sur la montagne, l’eau vive promise à la Samaritaine, la guérison de l’aveugle de naissance, la revivification de Lazare…. Des étapes sur un chemin que nous allons parcourir jusqu’à la passion et la Résurrection, le jour de Pâques.

Un mois nous est donné pour nous convertir et cheminer spirituellement vers la vie qui nous est promise. Peut-être connaîtrons-nous la tentation spirituelle de la nuit de la foi ? Le Christ nous accompagne et nous aide à la vaincre. Ayons le courage de gravir les chemins arides de la conversion. Dieu nous y attend.

Puisons dans le puits de notre baptême. C’est l’eau vive qui nous renouvelle et nous permet d’avancer. Ouvrons les yeux sur les aveuglements de notre existence. Le Christ nous appelle à la lumière. Sortons du tombeau de nos égoïsmes, de nos tiédeurs, de nos manques de foi, de nos découragements.

Mars en carême : c’est déjà le renouveau qui s’annonce. Un mois pour avancer vers la lumière de Pâques. Comment ? Reconnaissons notre péché : réconcilions- nous. Ravivons la prière qui sommeille en nos cœurs. Ouvrons notre esprit et notre intelligence à l’accueil et à la connaissance de l’Évangile. Partageons le meilleur de nous-mêmes avec ceux qui sont dans le besoin matériel ou affectif.

Nous sommes l’Église, peuple de Dieu. Nous sommes missionnés pour être signe d’amour, de justice, de paix, au cœur d’un monde de violences, d’un monde égoïste. Et cette mission commence à notre porte. Les appels ne manquent pas. Rendons notre paroisse vivante, accueillante.

Nous sommes l’Église, peuple de Dieu en marche vers sa Pâques.

Père Georges AILLET