DIMANCHE DE LA SANTÉ 11 février 2018
Le « Dimanche de la Santé » est célébré en France depuis 25 ans. Il coïncide cette année avec la Journée Mondiale des Malades, fixée le 11 février. Pour cet événement, le pape François souligne deux points importants : l’attention à porter aux souffrants et le merci à Dieu pour tous ceux qui – professionnels ou bénévoles – prennent soin des malades, des souffrants ou des personnes dépendantes. De façon très simple, nous allons nous demander comment ce message peut nous rejoindre.
DANS NOTRE VIE QUOTIDIENNE
Chacun peut faire quelque chose puisqu’il croise au quotidien des personnes en souffrance. Est-ce que, à la longue, beaucoup de ces personnes ne risquent pas de devenir un peu « transparentes », comme si on ne les voyait plus ? Regardons de plus près, dans notre famille, sur nos lieux de travail, dans la rue, le bus ! Interrogeons la qualité de notre attention, de notre écoute. Ecoutons vraiment, avec une oreille bienveillante, avant même de savoir si nous pourrons répondre à une demande qui se profile. Écouter, c’est déjà beaucoup !
Pour illustrer cela, on peut donner deux exemples de choses très simples, à la portée de tous. Une jeune femme raconte qu’elle est allée à Noël avec ses filles rendre visite à une ancienne voisine qui
venait d’entrer dans une maison de retraite. Ce n’est pas grand-chose, mais quel bonheur partagé ! Un autre exemple : cet homme qui a entendu la plainte d’une personne malvoyante, ne pouvant plus circuler avec son chien sur des trottoirs encombrés par les voitures ! Depuis cela, il veille à mieux se garer.
DANS NOTRE COMMUNAUTÉ CHRÉTIENNE
Notre communauté paroissiale, comme telle, entend aussi ce message. Prier lors de notre messe du 11 février, ce sera bien mais la prière ne peut être le tout de notre engagement.
► Dans nos églises, pendant nos messes, que se passe-t-il ? Pouvons-nous veiller ensemble à faciliter les déplacements des personnes à mobilité réduite ?
► Chaque dimanche, après les messes, des personnes emportent la communion. Cette mission n’est pas une mission réservée mais une mission confiée par le responsable de la paroisse. Qui dans notre entourage ne peut pas ou ne peut plus se déplacer ? Comment assurer ce lien paroissial avec les personnes touchées par l’âge ou la maladie ? Parlons-en, signalons des personnes à l’accueil paroissial, proposons-nous pour un tel service …
► L’onction des malades, le dimanche 22 avril : dans le cadre de la messe paroissiale de 10h30 à Saint Clair, nous célébrerons le sacrement des malades. Interrogeons-nous, pour nous-mêmes ou pour des personnes de notre entourage : est-ce que le moment est venu, du fait de notre âge ou de la maladie, de demander à recevoir ce sacrement ? De plus, nous pourrons offrir nos services – si besoin – pour assurer ce jour-là l’accompagnement ou le transport des personnes.
LA PASTORALE DE LA SANTÉ
Sous ce grand mot un peu solennel, que mettons-nous ? Tout d’abord, les personnes déjà évoquées ci-dessus, celles qui visitent à domicile les personnes seules, malades ou
âgées. Ensuite on pense évidemment aux aumôneries des maisons de retraites et d’Ehpad situés sur notre paroisse ou aux alentours. Nombreux sont les bénévoles qui s’y rendent régulièrement pour des visites, des célébrations ou des temps de prière. Un grand merci à tous.
► Nous renouvelons d’ailleurs avec insistance notre appel aux bonnes volontés pour relayer ceux qui assurent cette mission depuis longtemps déjà. Faut-il avoir peur de cette mission ? Non ! Le diocèse nous aide à l’aborder et assure une formation puis un soutien pour ceux qui s’engagent dans cette belle tâche.
► A cette demande, on peut en ajouter une autre, tout aussi insistante : il s’agit de renforcer les équipes d’aumôneries des Hôpitaux et des Cliniques qui, elles aussi, ont grand besoin de sang neuf.
► Il est utile de rappeler à cette occasion l’existence sur l’agglomération nantaise des aumôneries des Hôpitaux et
des Cliniques. Elles nous paraissent un peu oubliées ou bien méconnues. Très souvent, ce n’est qu’à la fin d’un séjour à l’hôpital que de bons paroissiens réalisent qu’ils auraient pu faire appel aux services de ces aumôneries, pour eux-mêmes ou pour leurs proches !
Vous pourrez donc, sans hésiter, prendre contact avec les bénévoles de la Pastorale de la Santé ou du Service Évangélique des Malades, pour vous informer, pour vous signaler ou pour offrir vos services. Tout spécialement auprès de :
- Maria Guillon, sœur des Missionnaires de l’Évangile, responsable locale de la Pastorale de la santé,
- Gilles Priou, prêtre de la paroisse, aussi au service des aumôneries de l’Hôpital Nord et de la Polyclinique de l’Atlantique.
- Demandez à être mis en lien avec ces personnes par téléphone au 02 40 46 30 47 ou bien par courriel : ens.steanne.stclair@orange.fr.