Tenir les registres paroissiaux, une mission précieuse
Bénévole à la paroisse depuis une vingtaine d’années, Françoise Bouyer a de multiples engagements visibles (accueil, art floral, ménage et préparation liturgique), mais aussi une mission invisible importante, la tenue des registres paroissiaux. «C’est un service très précieux, qui nécessite d’être consciencieux et rigoureux», souligne le père Albert.
En quoi consiste votre travail ?
Pour la paroisse Ste Anne-St Clair, je remplis les registres de catholicité de la paroisse pour les sacrements de baptêmes, premières communions et mariages. Les registres comprennent aussi l’inscription des sépultures. Ces cahiers sont la mémoire de l’Église. Je remplis aussi des « extraits de baptême », à l’occasion de diverses circonstances, pour des parrains, marraines, lors de communions, de confirmations.
Quelques chiffres ?
Au total, cela représente un travail d’écriture quotidien relativement conséquent. En 2018, nous avons célébré 46 baptêmes, 33 communions, une dizaine de mariages et 86 sépultures.
Un souvenir à partager ?
Les gens sont très attachés à leurs registres. Lorsque les paroisses de Sainte-Anne et de Saint-Clair ont été réunies, les registres de Sainte-Anne ont dû être déménagés au presbytère de Saint-Clair. Cela a été difficile à vivre pour certains paroissiens, qui ont eu l’impression de perdre leur identité ! Pour d’autres, ce fut une simplification bienvenue.
Aimez-vous ce travail méticuleux ?
Oui, beaucoup ! J’aime avoir le crayon en main ! J’essaie surtout de ne pas me tromper sur la situation des gens, l’orthographe de leur nom, leur date de naissance et de décès. J’aime vraiment cette belle mission ; c’est ma façon de rendre service et de participer à la vie paroissiale.
Interview réalisée par Blandine Dahéron