Quand l’Onction des malades engendre une joie communicative !

© Blandine Dahéron

Le dimanche 1er mai, notre paroisse s’est réunie autour d’une vingtaine de personnes qui recevaient « l’Onction des malades ».

« Ce sacrement est proposé à toutes les personnes en situation de fragilité, qui ont un handicap, une maladie, se sentent diminuées par le vieillissement, ou simplement ressentent une angoisse avant une lourde opération… Appelée dans le passé l’extrême-onction, l’Onction des malades donne de la force, nourrit l’espérance et ravive notre amour pour le Seigneur », a rappelé le père Gilles Priou dans son homélie.

Bénévole au sein du service d’évangélisation des malades (le SEM), j’apporte la communion à deux paroissiennes qui ne peuvent plus participer à la messe hebdomadaire. Aussi, le 1er mai dernier, ce fut une joie de prier à leur côté avec toute la paroisse, dans l’église Saint-Clair, après un trajet paisible en voiture.

 « Heureuse de revoir la paroisse »

Bernadette a été « très heureuse de revoir la paroisse ». « Je l’ai trouvée rajeunie, alors que je l’avais abandonnée au profit du Jour du Seigneur. J’ai beaucoup apprécié cette cérémonie familiale et j’ai été frappée de voir tant de jeunes ménages et d’enfants ! Quand vous m’avez parlé du sacrement des malades, spontanément, je me suis dit : « Mais je n’en n’ai pas besoin ! Je ne suis pas malade. » Puis, je me suis souvenu du témoignage de personnes qui l’avaient vécu paisiblement et votre enthousiasme m’a entraîné à le recevoir. À la fin de la messe, une jeune femme très souriante est venue me voir pour me dire simplement : »Bravo ! » Et cela aussi m’a émue. Je lui ai répondu : “merci de nous avoir accompagnés !”

Maman de trois jeunes enfants, Emmanuelle confie combien elle a été touchée par cette célébration sobre et recueillie : « C’est la première fois que je suis témoin de ce sacrement. C’est une excellente idée de permettre à l’assemblée de partager ce moment avec les personnes qui reçoivent l’onction. Cela permet de comprendre son déroulement et de réaliser qu’il peut être demandé à une étape de vie difficile pour notre corps ou notre âme. »

Blandine Dahéron